14h, la maîtresse s’arrache les cheveux devant la photocopieuse.
Je ne peux pas l’aider, je suis nulle en « clic clac boum c’est reparti » !
Secouée par la culpabilité (ça l’avancera à quoi de savoir que c’est moi qui ai planté la machine ?) je monte dans sa classe pour faire patienter ses élèves.
– Maîtresse +, Justin a ramené un escargot !!!
– Supeeeeer ! C’est votre maîtresse qui va être conten… euh… il s’est fait écrabouiller votre escargot, non ?
– Oui le pauuuuvre !
– Bon, c’est la vie ! Il faut le mettre dans la cour, il servira de goûter aux oiseaux.
Choqués, ils hurlent et sont prêts à ne plus m’aimer. Plus m’aimer ???
Je regarde les yeux mouillés de Justin.
Ok.
– Trouvez moi du scotch !
Clic clac boum, c’est reparti, l’escargot renaît, les enfants crient au génie, la maîtresse vomit un «je te déteste» et je repars, trottinant vers d’autres horizons.
Pauvre escargot. Une coquille blanche, c’est salissant. Alors qu’une coquille perso, avec des couleurs et tout ça aurait eu de la gueule ( un peu comme les coquilles des bernard l’hermite que j’ai eu le privilège d’accueillir un jour en classe ).
Oui, c’est vrai ! J’ai aussi pensé à mon stylo 3D ! Suite au prochain épisode.
Le dit-escargot a finalement atterri dans le terrarium de ma classe et passe des jours heureux au milieu des phasmes. On a art visuel lundi, je demande à mon bricolo de la classe de lui customiser une coquille…
J’adOOOOOOre ce moment de classe si bien raconté !
Merci !!! Tu le vois le chaton pleurnicheur, tu le vois ?
Excellent, j’adore, mais j’avoue, sans la photo, j’y aurais même pas cru pour de vrai !
#cestKoacesmaîtressesquisaventreparerlesescargots? ;))))))
Un peu plus et tu me soupçonnerais d’avoir écrasé un escargot pour écrire un billet, non ? #jadoretonpseudo